Deux responsables de groupes d’idols ont partagé leurs préoccupations concernant les restrictions proposées par le projet de loi.
Le ministère sud-coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme a fait la une des journaux le 22 avril alors qu’il a annoncé l’approbation d’un nouvel amendement au « Loi sur le développement de la culture populaire et de l’industrie artistique.« Ce projet de loi vise à résoudre plusieurs problèmes clés de l’industrie de la K-Pop, notamment des dispositions relatives aux droits des idoles mineures et des obligations contractuelles révisées pour les sociétés de divertissement. Cependant, cinq associations influentes au sein de l’industrie de la culture pop coréenne ont exprimé leur opposition au projet de loi, suscitant un débat sur ses conséquences potentielles. Suite à des débats houleux en ligne, deux managers de groupes d’idols ont également expliqué leur opposition.
Le Association coréenne des producteurs de divertissement, Association coréenne de gestion du divertissement, Association coréenne de l’industrie de l’enregistrement, Association coréenne de l’industrie des maisons de disqueset Association coréenne du contenu musical ont publié une déclaration commune exprimant leur désaccord avec une clause spécifique du projet de loi, qui renforce la réglementation sur les heures de travail des célébrités mineures. Ces associations soutiennent que la nouvelle législation pourrait entraver l’avancement de l’industrie de la K-Pop.
Même certains responsables de groupes d’idols se sont joints à la discussion, partageant leurs préoccupations concernant les restrictions proposées par le projet de loi. Un gestionnaire a souligné la passion et le dévouement que les stagiaires investissent dans leur pratique, soulignant comment le projet de loi peut décourager leur croissance et leur amélioration.
Ce sont généralement les stagiaires eux-mêmes qui consacrent tout leur temps à pratiquer parce qu’ils le veulent, pour leur avenir. (Le nouveau projet de loi) ne fera que dissuader ces stagiaires de travailler sur des améliorations et des compétences croissantes.
— Gestionnaire A
Avec plus de la moitié des idoles et des stagiaires de K-Pop étant mineurs, le manager a souligné que le «la majorité des groupes seraient touchés« , suggérant que le gouvernement devrait envisager des réglementations qui donnent la priorité »mesures de sécurité de base” au lieu d’entraver le progrès de l’industrie.
Ce n’est pas la « protection » dont ils ont besoin.
— Gestionnaire A
Un autre responsable, qui supervise un groupe qui comprend un membre mineur, a exprimé des appréhensions quant à l’exigence du projet de loi de limiter les heures de travail à sept heures par jour. Ce responsable a fait valoir qu’une telle restriction pourrait créer un sentiment d’exclusion et de traitement injuste pour le membre mineur s’il est contraint de suivre un horaire différent pendant les pics de promotion.
Sept heures par jour n’a aucun sens. Si, par exemple, pendant leurs pics de promotions, un membre devait suivre un horaire différent du reste des membres adultes à cause du projet de loi, cela ne ferait en fait que faire en sorte que le membre mineur se sente exclu et traité injustement.
— Gestionnaire B
Pendant ce temps, les fans insistent sur le fait que lors des débats concernant le projet de loi, il est crucial de reconnaître l’objectif sous-jacent : la protection des idoles mineures. L’intention derrière la mise en œuvre de ces réglementations est de protéger les jeunes artistes interprètes contre une exploitation potentielle et d’assurer leur bien-être physique et mental. En fixant des limites aux heures de travail et en mettant l’accent sur les mesures de sécurité, le projet de loi cherche à créer un environnement plus sain et plus durable pour que les idoles mineures puissent prospérer.
Il est essentiel de trouver un équilibre entre la préservation du développement artistique des idoles de la K-Pop et la priorité à leur bien-être général. Alors que l’industrie de la K-Pop continue d’évoluer, il est de la responsabilité des agences de divertissement et du gouvernement de trouver un terrain d’entente qui protège les droits et le bien-être de toutes les personnes impliquées, en particulier les mineurs. L’adoption du nouveau projet de loi, avec des ajustements réfléchis répondant aux préoccupations de l’industrie, pourrait représenter un pas en avant significatif dans la réalisation de cet équilibre délicat, menant à un avenir plus brillant et plus durable pour la K-Pop.